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France
Après trois semaines de débats dans l’hémicycle, les députés ont achevé, samedi 17 avril, l’examen en première lecture du projet de loi de loi Climat ou plus précisément, “portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets.“ Le texte est voté en première lecture, ce mardi 4 mai, à 17 heures, avant son examen par les sénateurs, au mois de juin.
Passoires thermiques, écocide… : les députés se prononcent en première lecture sur le projet de loi climat https://t.co/mBh1kfJ90t pic.twitter.com/TEG2euBVAr
— Le JDD (@leJDD) May 3, 2021
Parmi les mesures phares : la création d’un délit d’écocide, l’élargissement de l’interdiction de la mise en location des “passoires thermiques“, la fin de certaines de lignes intérieures en cas d’alternative en train de moins de 2h30, ou encore l’expérimentation d’un “éco-score“et l’interdiction de l’implantation des très grandes surfaces…
L'Assemblée nationale a terminé l'examen du projet de loi "climat et résilience" en première lecture. LCP vous en résume les principaux points dans l'attente du vote solennel sur le texte, prévu le 4 mai.#DirectAN #ClimatResilience #LoiClimat
>> https://t.co/1UcWIkbkcN— LCP (@LCP) April 17, 2021
Un texte qui divise
Les trois semaines de débats 7.000 amendements déposés n’ont pas permis d’aboutir à un consensus politique. Côté gouvernement, la ministre Barbara Pompili a salué “une loi qui va toucher la vie quotidienne de tous nos concitoyens“ : ce texte “est une chance, celle d’avoir un héritage dont nous pourrons toutes et tous être fiers“, lançait-elle le 29 mars dernier. Mais l’opposition de gauche, ainsi que les associations écologistes, dénoncent des demi-mesures et parlent de “rendez-vous manqué du quinquennat Macron“. Malgré “quelques avancées“, des ONG comme Greenpeace et le Réseau action climat dénoncent un “formidable gâchis“ et du “climato-cynisme“, avec un “projet de loi pour faire semblant d’agir“.
Décrié pour ses "insuffisances", le projet de loi climat soumis au vote à l'Assemblée ce mardihttps://t.co/EBaIYmKVBi pic.twitter.com/7rD3reiRFh
— BFMTV (@BFMTV) May 4, 2021
Des opposants qui ne désarment pas
Les opposants au texte ne désarment pas : une mobilisation est prévue dès ce mardi, au moment du vote, aux abords de l’Assemblée nationale, et une grande marche pour le climat est organisée dimanche dans plusieurs villes de France “pour dénoncer le manque d’ambition du gouvernement qui refuse de faire face à l’urgence écologique“. Le 28 mars, à la veille de l’arrivée du projet de loi à l’Assemblée nationale, entre 44.000 (selon le ministère de l’Intérieur) et 110.000 personnes (selon les organisateurs) avaient battu le pavé.