Les représentants des 27 pays de l’Union Européenne (UE) doivent formellement approuver ce lundi à Bruxelles la quatrième salve de sanctions contre la Russie annoncée vendredi à l’issue du sommet des chefs d’Etats et de gouvernement à Versailles.
🔴#Ukraine | Présentation par la @EU_Commission et le @eu_eeas de leurs propositions de nouvelles sanctions, élaborées suite au sommet de Versailles et en concertation avec nos partenaires internationaux.
Finalisation et approbation attendues demain au COREPER.#PFUE2022 pic.twitter.com/GdB5rS8Yk8
— Présidence française du Conseil de l’UE 🇫🇷🇪🇺 (@Europe2022FR) March 13, 2022
Lors de ce sommet, les Vingt-Sept ont décidé d’élargir une nouvelle fois leurs sanctions contre Moscou et Minsk à la suite de l’invasion de l’Ukraine. Parmi elles figure, notamment, le débranchement de trois banques biélorusses de la plateforme financière internationale Swift, a annoncé la présidence française du Conseil de l’UE. Les transactions liées aux actifs de la Banque centrale biélorusse sont, elles, désormais interdites.
The three sweeping waves of sanctions and the extension of their scope this week have hit Russia's economy very hard.
The 4th package will be an additional blow to Putin’s regime.
The invasion of Ukraine has to stop. pic.twitter.com/GFUisNpLWk
— Ursula von der Leyen (@vonderleyen) March 11, 2022
Les représentants des Etats membres ont également interdit l’exportation vers la Russie de pièces et technologies destinées au secteur maritime. 14 oligarques ainsi que 146 sénateurs russes ont par ailleurs été ajoutés à la liste noire de l’UE. Lors de la conférence de presse clôturant le sommet de Versailles, Emmanuel Macron a affirmé que l’UE était prête à adopter de nouvelles sanctions. “Toutes les options sont sur la table“, a affirmé le président français.
Une nouvelle salve de sanctions qui s’ajoute aux précédentes
Un premier train de sanctions avait été adopté par l’UE le 23 février, la veille de l’invasion russe en Ukraine. Les sanctions ciblaient la capacité de la Russie à accéder aux marchés de capitaux européens. 351 membres de la Douma ainsi que 27 individus et entités russes impliqués dans la violation de l’intégrité du territoire ukrainien avaient également été frappés par des sanctions individuelles.
Au lendemain de l’invasion russe, le 25 février, les vingt-sept avaient de nouveau imposé des sanctions personnelles contre Vladimir Poutine et son ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov . Elles couvraient alors les secteurs de la finance, de l’énergie, des transports et des technologies, ainsi que la politique des visas. Le 28 février, l’Union avait acté une interdiction des transactions de la Banque centrale russe et banni les compagnies aériennes russes de son espace aérien. De nouvelles sanctions visant 26 personnes avaient également été décidées.
@BrunoLeMaire #Ukraine #sanctions : gel des avoirs des oligarques russes https://t.co/d3H6bPfl6b
— L'Echiquier social (@EchiquierSocial) February 25, 2022
Le 2 mars, l’UE a décidé de frapper au portefeuille en débranchant sept banques russes du système Swift . Le même jour, les media Russia Today et Sputnik, deux organes de presse financés par Moscou, avaient été interdits de diffusion dans l’UE.