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Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunit en urgence ce vendredi à 15H00 GMT (17h en France) sur la fabrication supposée d’armes biologiques en Ukraine, à la demande de Moscou dont la crédibilité en matière d’armes chimiques a été mise en cause par Washington et Londres.
🇺🇳 Réunion vendredi du Conseil de sécurité de l'#ONU sur les armes biologiques demandée par Moscou.
Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira vendredi à 15H00 GMT en urgence sur la fabrication supposée d'armes biologiques en #Ukraine, à la demande de #Moscou. pic.twitter.com/DBfT2DZf0W
— Alerte France (@AlerteFR) March 11, 2022
La Russie accuse Washington et Kiev de gérer des laboratoires destinés à produire des armes biologiques en Ukraine, ce qui a été démenti par les deux capitales. Moscou avait déjà accusé en 2018 les Etats-Unis de mener secrètement des expérimentations biologiques dans un laboratoire de Géorgie, une autre ex-république soviétique qui, comme l’Ukraine, ambitionne de rejoindre l’Otan et l’Union européenne.
Ukraine : aucune trace d'un programme secret d'armes biologiques, répète l’ONU devant le Conseil de sécurité malgré les allégations de la Russie@UN_Disarmament https://t.co/Bt4vktyt5k
— ONU Info (@ONUinfo) May 13, 2022
Lors d’une réunion mensuelle du Conseil de sécurité sur l’utilisation d’armes chimiques en Syrie – un dossier toujours non clos et qui continue de souffrir d’un manque d’informations de Damas dénoncé par l’ONU -, Washington et Londres ont tous deux évoqué l’Ukraine.
Depuis mercredi, États-Unis et Royaume-Uni affirment que la Russie pourrait avoir recours à des armes chimiques en Ukraine. “La Russie a diffusé à plusieurs reprises de la désinformation concernant l’utilisation répétée d’armes chimiques par la Syrie“, a affirmé l’ambassadeur américain adjoint Richard Mills. “Le récent flot de mensonges de la Russie pour tenter de justifier la guerre préméditée et injustifiée contre l’Ukraine devrait montrer clairement, une fois pour toutes, qu’on ne peut pas faire confiance à la Russie lorsqu’elle parle d’utilisation d’armes chimiques en Syrie“, a-t-il dit. Interrogé, le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a affirmé jeudi “ne pas avoir d’information (…) sur leur utilisation prochaine“ en Ukraine. “Y recourir serait illégal et une grave violation du droit international“, a-t-il souligné.