13 Rue Robert Giraudineau
94300 Vincennes
France
Ils sont trois sur la ligne de départ : Eric Ciotti, député des Alpes maritimes, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat et, Aurélien Pradié, député du Lot. Tous trois espèrent prendre la présidence des Républicains (LR), dont le premier tour est prévu les 3 et 4 décembre prochains. Pour départager les prétendants, LCI organise le seul et unique débat avant le scrutin ce lundi 21 novembre sur le canal 26. La soirée débutera à 19h50, et les trois hommes débattront à partir de 20h30.
📌 𝐄́𝐕𝐄́𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 sur LCI
▶️ 𝐒𝐔𝐈𝐕𝐄𝐙 le seul et unique débat entre les 3 candidats à la présidence @lesRepublicains :
Eric #Ciotti, Aurélien #Pradié et Bruno #Retailleau🗓️ Lundi 21 novembre
⌚️ En #DIRECT à 20h30🗣️ #LeDébatLR présenté par @ruthelkrief et @agindre pic.twitter.com/YcRJ3j4bwb
— LCI (@LCI) November 17, 2022
Qui sont les trois candidats ?
Les Républicains : qui sont les candidats à la présidence du parti ? https://t.co/bkFFN67R7n
— CNEWS (@CNEWS) November 4, 2022
Éric Ciotti
Le député des Alpes-Maritimes, 56 ans, finaliste de la primaire de LR pour la présidentielle, a été le premier à se lancer, le 26 juillet. Sous le slogan “La droite au cœur“, le patron de la fédération des Alpes-Maritimes porte un discours musclé sur la sécurité et l’immigration. Vantant sa fidélité au RPR puis à LR, il promet “une thérapie de choc“ pour une droite qui “s’assume“ et “ne cède pas au politiquement correct“. Il a l’avantage d’être la personnalité politique la plus identifiée, tout en étant également perçue comme la plus clivante.
Le député s’entoure et fait de la candidature de Laurent Wauquiez à la présidentielle de 2027 un argument central de sa campagne. “Si je suis élu, je réunirai un congrès dès le 1er trimestre 2023 pour réformer les statuts du parti, visant à supprimer les primaires internes“, prévient-il, en se démarquant de ses rivaux sur certains sujets, comme les retraites (il est favorable à une mesure d’âge) ou le renforcement des centres de rétention pour lutter contre l’immigration clandestine.
Bruno Retailleau
Patron des sénateurs Les Républicains, le Vendéen de 61 ans représente l’aile conservatrice et libérale du parti. Fort de son expérience du compromis au Sénat où il préside le groupe LR, il fait valoir sa capacité à “rassembler sur des convictions fortes“. Mais, il promet aussi de “tout changer“ pour “créer un nouveau parti“. Alors qu’il n’a pas hésité à prôner la rupture avec Nicolas Sarkozy, Bruno Retailleau espère se démarquer en vantant sa “liberté de tout changer et faire l’inventaire des erreurs passées“. Depuis sa déclaration de candidature début septembre, il a engrangé les soutiens, de Gérard Larcher à François Fillon en passant par François-Xavier Bellamy. Il plaide pour “plus de sécurité, moins d’impôts et d’immigration“ et ne ferme pas sa porte aux électeurs de Marine Le Pen et d’Eric Zemmour, dont certains sont d’anciens sympathisants des Républicains.
Aurélien Pradié
Âgé de 36 ans, Aurélien Pradié fait figure de challenger. Celui qui représente la “jeune garde“ du parti, se pose en candidat du “renouvellement“ et d’un “espoir nouveau“. Il s’engage à changer LR comme d’autres partis l’ont déjà fait. “Je porte une envie d’aller de l’avant et de ne pas rejouer éternellement les matchs du passé“, assure-t-il. Le numéro des Républicains a le soutien de plusieurs jeunes députés de LR, Julien Dive, Pierre-Henri Dumont ou Raphaël Schellenberger. Il est par ailleurs réputé proche de Xavier Bertrand.
Héraut de la “droite sociale“ et “populaire“, engagé sur les questions de handicap et de violences faites aux femmes, il est parfois jugé trop à gauche dans son propre camp. Autre difficulté : son discours acéré lui a créé des inimitiés dans son propre camp.